Les philistins du politiquement
correct, les trissotins de la pensée unique, les lèche-bottes
et les lèche-culs ont envahi les méats éjaculeurs
de nos médiocres médias.
Ils voudraient coloniser nos âmes
et nos esprits.
Pour les esprits, il est souvent
trop tard.
Mais les âmes bien nées,
les âmes altières ne craignent ni les canailles ni les fripouilles
qui voudraient les gouverner.
Ceux qui nous dirigent sont navigateurs
d'eau douce, marins de petit temps. Ce sont de lâches girouettes
qui tournent au premier vent, des pleutres offrant leur cul, des rats qui
se cachent dans leurs trous au moindre coup de tonnerre ou de vent.
Nous voici donc, hommes libres,
en cette fin d'un siècle extraordinaire, à la croisée
des chemins.
Soit nous acceptons l'inacceptable,
nous posons culotte devant les glorieux imbéciles qui tentent de
nous faire prendre leurs vessies pour des lanternes, leur inculture pour
du grand art, leur jobardise pour des incunables, soit nous devenons des
rebelles, des barbares.
Jünger a dit :
"Quand toutes les institutions deviennent
équivoques, voire suspectes, et que dans les églises même
on entend prier publiquement, non pour les persécutés, mais
pour les persécuteurs, c'est alors que la responsabilité
morale passe à l'individu ou, pour mieux dire, à l'individu
qui ne s'est pas encore laissé abattre."
"La grandeur humaine doit être
sans cesse reconquise. Elle triomphe lorsqu'elle repousse l'assaut de l'abjection
dans le coeur de chaque homme. C'est là que se trouve la vraie substance
de l'histoire, dans la rencontre de l'homme avec lui-même, c'est-à-dire
avec sa puissance divine".
Baudouin de Bodinat :
Une incroyable inconscience
"Le rythme précipité
de la vie moderne, (...) ne laisse pas aux hommes le temps de réfléchir
ni d'essayer avan