Je ne comprends pas que les propos de la page ci-dessus puissent venir d'un scientifique. Il n'y a pas le bien et le mal, il y a le ying et le yang. Aucune chose n'est complètement ying ou yang. 

La lumière n'a pas soit une nature corpusculaire, soit une nature ondulatoire. La physique quantique propose une solution plus "complexe".

Comment pouvait-il avoir une pensée aussi "binaire"?

"Quant à ceux, assez hardis pour penser que la jeunesse doit être, non pas désordonnée et veule, mais disciplinée et héroïque, on les traite d'ennemis de la démocratie."

Les "jeunes" que j'admire aujourd'hui ne sont pas disciplinés. C'est par exemple Christelle, 19 ans, qui va fonder un club d'astronomie en Bresse. Ce pourrait être des créateurs de start-up qui se fichent des 35 heures. 

Soit la "pensée" a vraiment évolué depuis 50 ans (mais j'ai des doutes) soit Carrel était déjà très vieux...

Carrel pense exactement comme ceux qui retirent les plaques des rues "Alexis Carrel". Personne n'est totalement bon (Prix Nobel) ou mauvais (idées sur la génétique). Céline reste un bon écrivain quoique l'on pense de ses idées. 

Aujourd'hui la pensée "rationnelle" est forcément complexe. C'est la voie du milieu. C'est quelque chose qui intègre une évolution rapide de la planète. Cela n'a rien à voir avec un référendum OUI/NON.

Donc cela confirme que Carrel n'avait jamais mis les pieds en Islande (et qu'il ne connaissait pas Björk... qu'il m'arrive d'apprécier, mais bon, c'est tout de même le résultat d'une race qui s'est reproduite sans mélange génétique). 

Avec Carrel, adieu donc clémentines, mandarines et autres tortures de l'épreuve de biologie au bac... Le maïs de Bresse serait tout petit (comme celui du Mexique). Personne ne s'amuserait à avoir des tulipes noires (à Frangy, maman replante encore celles que je lui avais offertes il y a 6 ans lors d'un voyage à Amsterdam)...

Quant à l'homme... ben là aussi il semblait à côté de la plaque. Si demain on arrive à soigner n'importe quel cancer, ce ne sera pas grâce à la connaissance de l'homme, mais à nos progrès techniques qui en médecine sont d'une lenteur extraordinaire. Je ne comprends pas que l'on ne soit pas capable de glisser un micro-robot dans mon corps afin qu'il détruise une tumeur, face le ménage dans mes arthères, etc, etc pendant que je suis en train de taper ce mail.

Ah, si notre monde pouvait être aussi déterministe que celui de Greg Egan ! 

Bon, je vous laisse. Le détecteur de fatigue branché sur mon cerveau me conseille d'aller me coucher avant d'écrire trop d'incohérences.

Réactions à : Alexis Carrel : Réflexions sur la conduite de la vie, Plon 1950

Avez-vous lu Joseph Sigward ?

Jeanne-Marguerite de Montmorency
Une mystique oubliée
Cliquez :