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Maxime Laguerre

 

UN AUTRE REGARD
SUR L'EDUCATION

 Essai

Maxime Laguerre

AVANT-PROPOS

 "Donnez-moi l'éducation et je changerai la face de l'Europe avant un siècle" a écrit Leibniz au début du XVIIIe siècle. En 1787, Condorcet renchérissait. "Il n'y a entre les deux sexes aucune différence qui ne soit l'ouvrage de l'éducation." A fortiori non seulement entre les deux sexes mais entre tous les individus.
Ce XVIIIe siècle que les intellectuels baptisèrent plus tard "Siècle des Lumières" par opposition à l'obscurité qui régnait sur la pensée humaine depuis le Moyen Age vit la mise en oeuvre industrielle de l'invention de l'imprimerie et du papier. Désormais comme l'écrivit Malesherbes: "Chaque citoyen peut parler à la nation entière par la voie de l'impression." Avec cette réserve que bien peu de personnes savaient lire pour la simple raison que les écrits étaient jusqu'ici calligraphiés et réservés aux érudits, aux cénacles, aux cloîtres, aux cours royales et impériales, ce qui correspondait à un très petit nombre d'individus.

Propulsés au premier rang

Comme l'a montré si justement Élisabeth Badinter, les intellectuels du XVIIIe siècle, qui avaient dans les siècles précédents végété dans la hiérarchie religieuse, se virent propulsés au premier rang par l'imprimerie. Avides de gloire, celle-ci leur permettait d'accéder à l'immortalité autrement que par la foi religieuse.
L'imagination littéraire prenait le pouvoir alors que cette imagination était considérée jusque-là comme "la folle du logis". L'observation des choses de la vie qui était source de la morale, des proverbes, des conseils de comportement laissait la place à des idéologies souvent détachées du réel, véritables utopies.

Une idée tenace

De toutes ces idées nouvelles, la plus séduisante et qui fut la plus tenace car elle a conservé à travers les siècles toute sa force, est la croyance que chaque individu était formé par ses acquis. Ceux-ci étaient différents suivant chaque classe sociale. L'enfant du paysan ne recevait pas la même nourriture intellectuelle, les mêmes acquis que l'enfant d'un bourgeois ou d'un aristocrate.
Donnons les mêmes acquis à tous ces enfants et ils deviendront identiques,
Jusqu'au XVIIIe siècle, il n'y avait pas d'écrits et le langage avait peu d'importance. D'ailleurs il existait en France un si grand nombre de langues régionales et de patois que le langage n'était pas considéré comme un bon instrument de communication.

Le savoir-faire

Ce qui comptait pour un individu était son savoir-faire et pour l'apprendre il suffisait de le regarder faire, quel que soit le pays ou la région où l'on se trouvait. Pour apprendre, que ce soit un métier, toutes les activités de la vie, le savoir-vivre, les bonnes manières, seul l'exemple était utilisé. 
C'était l'apprentissage comme moyen universel pour la transmission des connaissances. Les intellectuels eux-mêmes n'utilisaient que l'observation de la vie et non la lecture. Les comédies de Molière et les Fables de La Fontaine furent les derniers exemples de toute une époque.

Les intellectuels vont changer tout cela

Les intellectuels du Siècle des Lumières allaient changer tout cela. En publiant L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, dont Diderot et d'Alembert furent les principaux rédacteurs, on pouvait apprendre la théorie de tous les métiers sans en savoir faire un seul. On pouvait dans un salon éblouir l'assistance par ses connaissances sur les sciences, les arts et les métiers alors que l'homme de l'art aurait été bien en peine d'expliquer son savoir-faire et aurait passé pour un balourd. 
Le savoir-dire commençait à remplacer le savoir-faire, l'intellectuel dominant de plus en plus le manuel. C'est Stradivarius qu'on commençait à assassiner.

Désormais les individus allaient être jugés de plus en plus sur leurs idées et de moins en moins sur leur comportement.

La Fontaine

Dans ses fables, La Fontaine expliquait comment il fallait se comporter, quelles erreurs on pouvait commettre, de qui il fallait se méfier. Des siècles d'observations populaires avaient produit ces remarquables leçons aidant à bien se conduire dans la vie. De nos jours, elles ne sont plus enseignées qu'aux enfants, pour les amuser.

Molière

Molière présente un Tartufe qui a de forts belles idées dignes d'admiration mais un comportement critiquable. Pour cela il le condamne. Certains ecclésiastiques en furent ulcérés. Comme de nos jours, ils pensaient que seules les idées publiques comptent et que le comportement est une affaire privée qui ne regarde que les intéressés.

Molière, grand admirateur des femmes auxquelles il donne souvent le beau rôle dans ses pièces, condamne les féministes dans Les femmes savantes. Il va jusqu'à faire dire à son personnage préféré : "Je vis de bonne soupe et non de beau langage."
De nos jours, une telle profession de foi ferait frémir, mais Molière insiste et fait prononcer par Chrysale et Ariste une longue apologie de la femme au foyer s'occupant à bien tenir son ménage. Dans toutes les classes de la société, le travail concret qu'on appelle manuel était estimé à l'égal du travail intellectuel.

Louis XIV 

Louis XIV considérait son chef-jardinier comme l'égal de ses autres ministres et il aimait discuter avec Le Nôtre des aménagements des jardins de Versailles. Dans chaque famille existaient des secrets pour réussir tel plat ou telle pâtisserie dont on était fier. 
La bonne cuisine n'était pas, comme de nos jours, l'apanage de quelques centaines de grands chefs dont seuls quelques privilégiés peuvent s'offrir de déguster leurs plats, mais elle appartenait à tout un peuple qui dans chaque région, avec les produits du terroir, ne cessait d'inventer de nouvelles recettes.

Education et culture

A 18 ans, une jeune fille élevée par sa mère savait parfaitement cuisiner, coudre, tricoter et faire mille choses. De nos jours, nos bachelières ne savent ni coudre un bouton, ni faire cuire un oeuf à la coque.
Autrefois, les mots "se cultiver" tels qu'ils sont employés de nos jours, et voulant dire mémoriser des connaissances abstraites, n'existaient pas. Un homme de culture signifiait qu'il apprenait pour mieux développer la science, l'art, la technique qui l'intéressait afin d'en faire profiter les générations futures. C'était un altruiste.
Cultiver une science, un art, une technique c'était comme cultiver un chou pour le faire grossir.

Le tout-acquis

Ainsi, Leibniz et Condorcet croient au tout acquis, donc au pouvoir absolu de l'éducation pour construire des êtres humains selon un standard à définir. Ils furent peut-être les premiers à l'exprimer si clairement, mais cette croyance était partagée par une majorité d'intellectuels.
Elle a traversé les siècles et se trouve de nos jours plus forte que jamais. Inlassablement on s'efforce de fabriquer des citoyens préférant le dialogue intellectuel à la brutalité primitive. Le remarquable spécialiste de l'éducation qu'est Philippe Meirieu a écrit un livre dont le titre est tout un programme: L'école ou la guerre civile. L école, pour éviter la violence, l'exclusion, l'intolérance. L'école pour accéder à la citoyenneté.
Cette croyance au pouvoir de l'éducation pour modifier le comportement n'est ni de droite ni de gauche, ni démocratique, ni totalitaire.

Mussolini

Mussolini, cet instituteur-soldat, rêvait de faire de tous les Italiens des nationalistes et de bons soldats. Il réussit à créer une opinion publique nationaliste grâce à de grands rassemblements et à des discours belliqueux.
Dès le plus jeune âge, les enfants italiens faisaient un service militaire très poussé. Les industries d'armement furent favorisées. Cependant, entre la Première Guerre mondiale et la Seconde, on n'assista à aucun changement de la qualité de l'armée italienne. L'éducation militaro-nationaliste n'avait eu aucun effet.

Le pouvoir de l'éducation

Moi aussi j'ai cru au pouvoir de l'éducation. Mais en observant l'évolution de la société, j'ai constaté de curieuses dérives. Ainsi le nombre des divorces atteint aujourd'hui 50% des couples mariés. 
Or, au moment du mariage, existaient une estime réciproque, un bon dialogue entre les deux époux. Il suffisait de continuer de dialoguer pour aplanir au fur et à mesure les petits différends pouvant surgir au fil des jours. 
Or cela ne marche pas. De petits différends après des jours de discussions deviennent des fossés, puis des abîmes infranchissables. Chacun voit les choses différemment. 
Pourquoi une telle incommunicabilité si ce couple s'est connu à l'université après un même cursus scolaire, donc une même éducation?

Pourquoi cet échec ?

Alors je me suis demandé d'où venait cette différence de point de vue ou de comportement qui n'est pas due à l'éducation et qui va jusqu'à l'exclusion de l'un par l'autre ou à une double exclusion ? Échec de l'éducation, échec du dialogue, pourquoi ? Il existe donc des forces inconscientes qui sont plus fortes que tout et provoquent l'incompatibilité d'humeur.
Aussitôt nos intellectuels s'exclament: "inconscient", on connaît ! Voyez le docteur Freud et envoyez votre couple voir un psychanalyste. Malheureusement, si le nombre des psychanalystes a augmenté autant que les divorces, jamais ils n'ont réussi à les empêcher, à supprimer la cause de la mésentente.

La part de l'inné et de l'acquis

Quelle est la part de l'inné, c'est-à-dire tout ce qui est commandé, décidé, programmé par notre patrimoine génétique et la part de l'acquis, c'est-à-dire tout ce qui vient de nos nourritures matérielles, intellectuelles, spirituelles ? Ainsi, par exemple, si nous sommes petit et malingre ou grand et vigoureux, est-ce une question de nourriture matérielle ou cela a-t-il été programmé dès notre conception suivant les lois très complexes de l'hérédité ?
Si nous voulons devenir musicien, ou sportif, ou professeur, cela vient-il de notre environnement, de notre éducation parentale, sociale, scolaire ? Notre quotient intellectuel est-il inné ou dépend-il des nourritures intellectuelles reçues pendant notre enfance ?

L'exemple des jumeaux

Pour en avoir le coeur net, des professeurs au-dessus de tout soupçon (je veux dire qu'un professeur a plutôt vocation de croire au tout-acquis qu'au tout-inné) ont étudié la question des vrais et des faux jumeaux. Aux États-Unis notamment certains jumeaux ont été suivis pendant plus de 30 ans. Les faux jumeaux, bien que nés le même jour, ont des patrimoines génétiques différents comme des frères ou des soeurs d'âge différent. Les vrais jumeaux ont le même patrimoine génétique.
Grâce à des moyens considérables, les professeurs américains retrouvèrent plus de 50 couples de vrais jumeaux abandonnés à leur naissance et adoptés par des familles parfois fort différentes qui ne savaient pas que l'enfant adopté avait un frère ou une soeur. Aux deux extrêmes de ces études on trouvait donc des faux jumeaux élevés à l'identique et des vrais jumeaux élevés très différemment. Avec les faux jumeaux, les observations révélèrent que parfois l'un parlait ou marchait six mois avant l'autre. Pourquoi puisqu'ils étaient aimés et éduqués à l'identique ?
Les observations faites sur les vrais jumeaux élevés séparément furent plus surprenantes encore. Lorsqu'on leur révélait l'existence d'un frère ou d'une soeur trente ou quarante ans après leur naissance et qu'on organisait leur rencontre, on constatait après leurs retrouvailles qu'il n'existait aucun fossé entre eux. Mêmes goûts, mêmes dons, même type de carrière, même Q.I., tout pour une entente immédiate, parfaite et durable. Les différences dues à l'éducation parentale et scolaire, aux influences du milieu social n'avaient laissé aucune trace.

L'amour... une folie passagère

Cependant, et c'est d'une extrême importance, on découvrit que cette parfaite identité dans leurs goûts, leur style de vie était totalement rompue lorsque la passion amoureuse leur avait fait choisir leurs épouses souvent fort différentes. Ce choix ne s'expliquait ni par leur inné, ni par leurs acquis.
Ce dysfonctionnement était bien connu autrefois lorsqu'on s'efforçait de favoriser des mariages où l'harmonie était gage d'une bonne entente durable.
On considérait que la passion amoureuse n'était qu'une folie passagère sur laquelle on ne pouvait rien bâtir.
J'ai parlé ci-dessus de nourritures matérielles et culturelles qui permettaient à l'enfant de grandir et de s'épanouir dans tous les domaines. A notre époque les découvertes génétiques constatent que la personnalité de chaque être qui le distingue des autres, n'est pas coupée en deux: d'un côté des particularités physiques propres à sa race et de l'autre des particularités de langue, de moeurs, de croyances, de civilisation propres à son ethnie.
On présentait l'individu comme si son aspect physique (la race) n'était qu'un emballage pouvant contenir n'importe quoi venant de l'héritage culturel (ethnie). Dans n'importe quel emballage soumis à l'hérédité, on pouvait mettre n'importe quelle culture et c'est cette culture qui définissait la vraie personnalité.
De nos jours, on sait qu'un cheveu, un morceau de peau, un peu de salive, une goutte de sang, une parcelle de cerveau d'une personne donnée permettent d'identifier sa personnalité qui est unique. Sauf chez les vrais jumeaux où l'identité physique et intellectuelle ne connaît pas d'exception.

Nourritures matérielles

J'ai parlé ci-dessus de nourritures matérielles et je propose à mes lecteurs, afin qu'ils comprennent mieux ce que je veux dire, de donner pour exemple le développement physique des enfants.
Parmi nos vrais jumeaux séparés à la naissance, il s'en est trouvé dont l'un était adopté par un couple de commerçants dans l'alimentation, gros mangeurs et poussant leur enfant à manger autant qu'eux tandis que l'autre se trouvait avec des parents intellectuels aimant grignoter des biscottes accompagnées de légumes avec peu de matière grasse. 
L'un des jumeaux va avoir trop à manger et va se buter quand ses parents voudront lui faire prendre plus qu'il ne désire. L'autre sortira de table le ventre creux mais il se débrouillera dehors pour s'acheter un bon sandwich ou pour se faire inviter chez un copain dont la mère fait d'excellents gâteaux qu'elle aime offrir à tous les enfants qui viennent chez elle.
Finalement, à 18 ans, ces deux jumeaux auront la même taille et le même poids, l'un parce qu'il aura refusé ce qu'il ne pouvait pas assimiler et l'autre parce qu'il aura recherché hors de sa famille la nourriture dont il avait besoin. Il en est ainsi pour les nourritures intellectuelles.
Supposez qu'un ensemble de médecins nutritionnistes et de professeurs d'éducation physique doivent s'occuper du développement d'une centaine d'enfants. Ils décident qu'un bon objectif serait qu'à 18 ans ces enfants mesurent 1,78 m et pèsent 70 kilos. Tout va être calculé pour atteindre cet objectif.
Finalement, à 18 ans, quelques-uns auront atteint l'objectif fixé par hasard, mais la plupart se seront développés suivant un programme génétique décidé à leur conception. L'influence de l'éducation physique et de la nourriture ayant permis de favoriser ce programme mais pas de le modifier durablement.

Des nourritures naturelles

Seuls des dopages ou des manipulations génétiques pourraient y parvenir.
On en arrive à la conclusion que chaque enfant a des besoins innés et naturels que nous devons satisfaire, avec cette restriction qu'à besoins naturels il faut offrir des nourritures naturelles.
Or, notre civilisation invente continuellement des produits artificiels pour tromper la nature et nous rendre dépendants de nourritures contraires à notre bonne santé !
Dans ce domaine de la nourriture matérielle, il existe de fait un grand libéralisme, l'État n'ayant pas décidé d'intervenir comme il le fait pour les nourritures intellectuelles.

Des hommes sincères

Il est certain que Leibniz et Condorcet étaient des hommes sincères. Ils pensaient que par l'éducation ils pouvaient former n'importe quel enfant à leur image, en faire des adultes raisonnables sachant aborder chaque problème avec calme et objectivité. La plupart des intellectuels pensèrent comme eux. C'eût été merveilleux si l'on avait pu transformer la société européenne selon leurs désirs. 
Tout conflit étant aplani grâce au dialogue nous permettant de parvenir à des vérités universelles, c'était non seulement la paix sociale mais également la fin des conflits armés.

Un échec inattendu

Pourtant la réussite n'est pas venue, même après l'instauration de l'école obligatoire dont les maîtres étaient tous des intellectuels poursuivant ces mêmes objectifs.
Devant ce qui semble être un échec, je me suis demandé si le doute avait commencé à pénétrer l'esprit des professeurs. Je me suis demandé également qui était responsable de l'abandon progressif de toutes les activités concrètes et intelligentes d'autrefois qui semblaient tellement satisfaire ceux qui les pratiquaient.
Le besoin de congés, de temps libre, si nécessaire aujourd'hui, ne s'était jamais manifesté chez eux. D'ailleurs, certaines activités concrètes bien que non enseignées continuent à être exercées sous des formes diverses (bricolage, jardinage) et font désormais partie des activités de loisir.
Pourquoi cet enseignement devenu intellectuel, qui convient si bien aux bons élèves devenant sans difficulté et suivant leur Q.I., instituteur, professeur certifié du secondaire, professeur d'université ou d'une grande école, à moins qu'ils n'entrent directement dans la fonction publique ?
Les autres se sentent exclus de cette voie royale qui mène sans coup férir à un emploi à vie.
Que sont devenus les grands projets de bâtir une nouvelle société plus juste, sans ségrégation, plus fraternelle ? Les exclus de la réussite scolaire ont confusément le sentiment qu'ils sont floués et que leurs professeurs ont construit un système qui, sous couvert d'égalité des chances, favorise hypocritement les élèves qui leur ressemblent.

Une éducation nouvelle

Il ne s'agit pas ici de critique gratuite, mais d'étudier une nouvelle éducation qui donnerait à chaque enfant non pas l'égalité des chances pour réussir des examens qui ne conviennent qu'à quelques-uns, mais de leur offrir un choix entre toutes les formations concrètes ou abstraites qui correspondent aux mille métiers existants.
Entre, d'une part, le tout-acquis, c'est-à-dire la formation de la personnalité - grâce à l'assimilation de tout ce qu'impose l'éducation parentale, le milieu social, l'éducation nationale et, d'autre part, le partage entre un inné définitivement déterminé à la conception et formant la personnalité et des acquis choisis par l'enfant, c'est-à-dire par ses gènes, la différence est immense.
Le tout-acquis c'est l'idée sur laquelle s'est construite notre Éducation nationale et donc notre politique d'effacement des classes sociales et d'intégration de populations multi-ethniques.
Si cette idée est complètement fausse et que nous devons tout reconstruire suivant des valeurs nouvelles tout à fait opposées, quelle révolution !

Copyright by Maxime Laguerre Août 2000 


 
Chapitre I

 
Concret et abstrait
Le Savoir-faire et le Savoir-dire

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You must absolutly read his books 
 
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